Le conflit des parents : un traumatisme pour l'enfant (fr)

Un article de la Grande Bibliothèque du Droit, le droit partagé.
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Cabinet Barbier
Mai 2019




Beaucoup pensent que le divorce constitue un traumatisme pour les enfants. Pour autant, la difficulté pour eux n’est pas forcément le divorce en tant que tel mais bien le conflit des parents qu’engendre la séparation, à savoir :


  • Les disputes,
  • Le dénigrement de l’un des parents envers l’autre,
  • Le manque de communication.


Tout cela suscite de nombreuses incompréhensions au niveau de l’enfant quel que soit son âge.


Il est démontré par toutes les études récentes que dans le cadre d’un divorce à l’amiable où les parents font primer les besoins et l’intérêt de l’enfant ils évitent ainsi tout préjudice psychologique grave.


Pour autant, dans la réalité, beaucoup de parents divorcés essayent malheureusement de monter leur enfant contre l’autre parent et au-delà de la douleur que cela engendre chez l’enfant cela entraînera des conséquences psychologiques s’inscrivant dans la durée.


Les études démontrent également que l’impact du conflit parental induit par la séparation provoque des effets différents en fonction de l’âge de l’enfant.


Chez le tout petit, qui est en plein développement, cela peut engendrer des retards de développement et des difficultés de psychomotricité ou de langage par exemple.


Lorsque l’enfant est pré-adolescent ou adolescent même si le psychisme est plus mature, l’enfant n’a pas fini son développement émotionnel et peut se trouver confronté à un véritable conflit de loyauté qui engendrera des peurs très profondes, le fait de cacher ses sentiments, tout ce comportement engendrant des difficultés sévères dans sa vie future.


Ces conséquences ne sont pas une fatalité.


En effet, les enfants de parents divorcés peuvent grandir et s’épanouir aussi bien que les autres à la condition que leurs parents arrivent à dialoguer et à faire perdurer malgré leur séparation une éducation en concertation, c’est ce que l’on appelle la coparentalité.


Cette coparentalité peut se mettre en œuvre concrètement sans avoir besoin de rencontres physiques entre les parents mais peut se faire de façon indirecte par les nouveaux moyens technologiques (mails, sites ou encore « carnet de correspondance parents-enfant »).


En conclusion, pour éviter que la séparation ou le divorce entraine un conflit parental qui aura de graves conséquences psychologiques sur l’enfant, il est indispensable de préférer un divorce à l’amiable où tout aura été prévu pour les enfants en accord avec les deux parents et toujours dans l’intérêt supérieur de l’enfant.


Pour favoriser cet accord amiable, alors que souvent la séparation ou le divorce est une période difficile au niveau de la communication entre les parents, il parait nécessaire de passer par des professionnels qui pourront servir de tiers afin de parvenir à un accord.


Ainsi, le cabinet BARBIER a favorisé l’émergence du divorce par consentement mutuel qui permet de sauvegarder en accord avec les deux parents l’intérêt de l’enfant et lui permettra de grandir et s’épanouir au mieux.


Les parents ne doivent jamais oublier qu’ils sont les modèles les plus importants pour leurs enfants et qu’ils ne doivent pas les décevoir sur ce point.