Procès des attentats du 13 novembre 2015 - Le Live Tweet - Semaine TRENTE NEUF- VERDICT
Retrouvez sur cette page tous les tweets du procès issus des Live tweets de @ChPiret Charlotte Piret et @sophparm Sophie Parmentier ; elles suivent ce procès pour France Inter et nous ont donné l'autorisation de compiler leurs tweets dans un objectif de consultation et archivage.
Semaine TRENTE-NEUF
Jour 148 – Lundi 27 juin – Dernier jour du procès avant délibération de la cour, derniers mots des accusés
Jour 148 au procès des attentats du 13 Novembre Le dernier jour avant que la cour ne se retire pour délibérer, au 10e mois de procès. Les accusés vont prononcer leurs derniers mots. Ils sont dans le box. Souriants pour certains.
Hamza Attou à la barre : "Je voudrais remercier mes avocats, mes psy, tous ceux qui m'ont tendu la main. Et je voudrais remercier aussi la cour". Il est ému. "J'espère que vous serez justes".
Abdellah Chouaa, à la barre. Il est très ému. Silences. "J'ai très peur de votre décision. J'ai tellement peur, face à une erreur. Je suis totalement innocent. Je ne suis pas un terroriste. Je ne serai jamais un terroriste. Je ne suis pas parmi ces gens-là"
Abdellah Chouaa, à la barre, toujours très ému. Grands silences, et il souffle, semble au bord des larmes, très stressé. "Certes j'ai conduit Abrini à l'aéroport, mais je ne savais pas" ce qu'il allait faire (départ en Syrie)
Abdellah Chouaa, à la barre, toujours très ému : "Je suis innocent, mais innocent ou non, je serai toujours un accusé de ce procès. J'en souffre"
Abdellah Chouaa : "Je voudrais remercier les parties civiles qui sont venues vers nous. Nous accompagner. Ce procès a été très difficile pour moi".
Abdellah Chouaa se met à pleurer, se tourne vers Abrini : "Je t'en veux frère, tu as détruit ma vie, je sais pas si un jour je te pardonnerai"
Abdellah Chouaa, en larmes, raconte qu'un de ses fils qui a réussi un examen lui a demandé s'il serait là. Il n'ose toujours pas lui dire la vérité, qu'il est accusé de ce procès. "J'ai honte".
Abdellah Chouaa, en larmes : Il y a deux semaines, j'ai été tétanisé par le réquisitoire du parquet, ça m'a détruit, j'ai perdu toute confiance". Il remercie ses avocats, notamment Me @AdSorrentino qui lui a dit : "Je vous lâcherai jamais"
Abdellah Chouaa termine en disant qu'il a confiance en la cour. Espère que grâce à la décision de la cour, ses enfants seront en paix et protégés.
Abdellah Chouaa de retour sur son strapontin pleure à chaudes larmes, la tête dans les mains.
Ali Oulkadi, le 3e accusé sous contrôle judiciaire sur un strapontin, "je suis très stressé".
Ali Oulkadi, à la barre : "C’est difficile de trouver les derniers mots. Mes avocats ont déjà dit l’essentiel. Il y aura un avant et un après toute cette histoire et je sais que je vais devoir apprendre à vivre avec le restant de ma vie".
Ali Oulkadi, à la barre : "Il y a un moment que j’appréhende beaucoup, c’est le moment où je vais devoir expliquer à mes enfants les attentats, ma détention et puis pourquoi je leur ai menti en disant que je vais travailler, même si ma grande a déjà un peu compris"
Ali Oulkadi parle aussi des victimes "qui m’ont bouleversé. Si elles savaient à quel point ça nous a donné de la force. Je tiens à ce qu’ils sachent. J’espère que cette étiquette qui me colle à la peau ne collera pas à celle de mes enfants".
La cour donne la parole à Muhammad Usman, au fond box, avec un traducteur : "Bonjour à tous, je voudrais remercier mes avocats, c'est tout"
Mohamed Abrini, tee-shirt clair, dans le box : "Je vais faire très court moi j’ai pas attendu les derniers mots pour avoir des remords et des regrets. J'ai pu mettre des visages sur les victimes et j'ai conscience que ce qui est arrivé..."
Mohamed Abrini : "Tous les jours, on a des regrets. Je sais que à cause de moi, Abdellah a fait quelques mois de prison alors qu’il était innocent. J’éprouve beaucoup de remords car quelque part j’aurai pu arrêter tout ça"
Mohamed Abrini : "Ça a été très difficile de regarder les victimes dans la salle. A l’extinction des feux, j’espère que les victimes pourront tourner la page se reconstruire"
Mohamed Abrini : "Je présente encore une fois toutes mes excuses aux victimes. J’espère du fond de mon coeur qu’elles sauront avancer dans la vie, se reconstruire"
Farid Kharkhach dans son box : "Je voudrais vous remercier monsieur le président pour toutes les fois où vous m’avez donné la parole". Il remercie aussi ses 3 avocates, Me Fanny Vial, Marie Lefrancq et Louise Dumont St Priest.
Farid Kharkhach : "Mes avocates m’ont donné un seul conseil : parle avec ton coeur. Même si ça m’a beaucoup aidé. Mon coeur me dit de remercier les gens".
Farid Kharkhach : "Aux parties civiles, je voudrais dire que vos témoignages m’ont beaucoup touché et je les emporterai avec moi. Certains, vous m’avez appris le courage, le respect, l’humilité. Et la plupart m’ont appris le pardon".
Farid Kharkhach : "Ce procès était très dur pour moi, je ne pensais pas que j’allais tenir, mais j’ai appris beaucoup de choses".
Mohammed Amri : "Je suis désolé d’avoir ramené Salah Abdeslam. C’est vrai j’aurais dû le dégager de la voiture. Si c’était à refaire, je ne le referais pas"
Mohammed Amri : "Enfin, je voudrais dire que j’ai aussi été ému par les témoignages de parties civiles et c’est pas parce que je suis dans le box que je n’éprouve pas de chagrin pour elles"
Sofien Ayari : "Pour ma défense je sais pas quoi dire... Quoiqu’on dise quoiqu’on fasse y a toujours quelque chose à dire, ça manque de sincérité. Moi monsieur le président j’ai été clair"
Sofien Ayari : "Dans ma vie j’ai aimé, j’ai détesté parfois trop, mais j’ai jamais ressenti du mépris envers qui que ce soit. Et entendre ce mot-là, mépris, je sais pas expliquer ce mot-là. J’ai jamais ressenti ça"
Sofien Ayari : "Voilà monsieur le président c’est tout ce que j’avais à dire et je vous remercie de m’avoir écouté".
Osama Krayem, silencieux depuis des mois, a refusé de dire un dernier mot. Il a juste fait non de la tête.
Mohamed Bakkali, lui a rompu son silence : "Je voulais condamner fermement les attentats. Je voudrais présenter mes excuses aux victimes. Je l’ai pas fait avant car j’ai considéré que ces mots n’avaient pas de place face à leur douleur"
Yassine Atar, petit frère du commanditaire présumé : "Vous aurez compris que n'ai rien à voir avec Oussama Atar"
Yassine Atar pour qui les avocats ont plaidé l'acquittement et qui a toujours clamé son innocence, espère un acquittement qui serait une décision "juste"
Et c'est Salah Abdeslam qui a eu la parole en dernier : "Bonjour à tous", commence-t-il. "Mes premiers mots seront pour les victimes". Il se tait, et reprend : "Celles qui nous écoutent à la web radio aussi"
Salah Abdeslam : "Je vous ai présenté mes excuses et certains vous diront qu’elles sont insincères que c’est une stratégie comme si j'avais d'un tierce personne..."
Salah Abdeslam : "Plus de 130 morts, 400 blessés, qui peut présenter des excuses insincères après tant de souffrances ?"
Salah Abdeslam prend son temps, choisit ses mots, air concentré : "Je voudrais partager avec vous... C’est peut être la dernière fois que je m’adresse à vous..."
Salah Abdeslam : "Il n’a échappé à personne l’évolution qui a été la mienne dans ce procès. Et je voudrais expliquer quelques épisodes de mon incarcération, pas dans le but de me plaindre, mais juste justifier l’évolution qui a été la mienne dans ce procès"
Salah Abdeslam : "Je vous épargnerai ce qui a déjà été dit, la violence des Belges à mon égard. Je me souviens de ces surveillants qui m’on attrapé, malmené, tiré par les cheveux, plaqué au sol, un surveillant de plus de 80 kilos a mis ses deux pieds sur ma tête"
Salah Abdeslam : Le surveillant de plus de 80 kilos "a mis ses deux pieds sur ma tête et a commencé à sauter, à sauter, à sauter. Ils m’ont ramené dans ma cellule et m’ont mis sous le lit".
Salah Abdeslam : "Après ce jour, j’ai appelé ma famille, si on vous annonce la nouvelle de ma mort, sachez que je ne me suis pas suicidé. Ce qui m’a le plus choqué c’est leur plaisir à me faire du mal. On me harcelait jour et nuit"
Salah Abdeslam : "Tellement que j’avais mal au ventre, je vomissais. Et stupidement, je croyais qu’on m’empoisonnait. Et les surveillants en ont profité pour me faire croire qu’ils m’empoisonnaient. J’avais l’appendicite"
Salah Abdeslam raconte qu'on l'a "traîné comme un chien à l'hôpital"
Salah Abdeslam raconte les infirmières et les médecins humains qui lui disaient bonjour, et il n'arrivait pas à répondre, puis l'arrivée à ce palais de justice, "dans cette enceinte"
Salah Abdeslam : "On m’a ramené dans cette enceinte après 6 ans d’isolement. C’était le choc social. J’avais pas vu autant de monde depuis longtemps. J’étais sur les dents, surtout quand j’ai entendu bonjour monsieur Abdeslam, vous êtes présumé innocent".
Salah Abdeslam : "Alors, j’ai été un petit peu dur dans me paroles, je le regrette. Je vous dis aujourd’hui ce que je n’ai pas réussi à vous dire hier. Je me suis apaisé, pas parce que j’ai entendu votre souffrance mais parce que j’ai réussi à retrouver ce semblant de vie sociale
Salah Abdeslam : "Je voudrais remercier tous les avocats de la défense. Vous avez accompli un travail formidable"
Salah Abdeslam : "Mesdames messieurs de la cour, monsieur le président, c’est avec l'épée du parquet sur le cou que je m'adresse à vous" Le parquet national antiterroriste a requis contre lui la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
Salah Abdeslam : "L’opinion publique dit que j'étais dans les terrasses avec une kalachnikov occupé tirer sur les gens, l’opinion publique pense que j’étais au Bataclan, à tirer sur des gens, vous savez que la vérité est à l’opposé".
Salah Abdeslam : "La France perd ses valeurs petit à petit. Les valeurs de la France sont en train de s’effriter et le parquet l’a prouvé dans ses réquisitions. Comment comprendre cela alors que les assassins ne sont pas dans le box"
Salah Abdeslam : "J’ai reconnu dans cette enceinte que je n’étais pas parfait. J’ai fait des erreurs, c’est vrai. Mais je ne suis pas un assassin, pas un tueur. et si vous me condamnez pour assassinat, vous commettrez une injustice".
Fin des derniers mots des accusés. Fin des débats. La cour d'assises spécialement composée s'est retirée pour délibérer. Elle se rend hors du palais de justice, dans une caserne. Le verdict est prévu, "mercredi à partir de 17h"
149e et dernier jour d’audience au procès des attentats du 13Novembre 2015. Le verdict doit être rendu dans les prochaines heures
Bonjour à tous, cette fois nous y sommes. 149e et dernier jour d’audience au procès des attentats du 13 Novembre 2015. Le verdict doit être rendu dans les prochaines heures.
Pour l’instant, parties civiles et professionnels affluent place Dauphine dans l’attente de pouvoir entrer dans le palais de justice.
La cour, qui s'est retirée pour délibérer lundi midi, doit rendre sa décision pour les vingt accusés, dont 14 présents à l'audience. Rappelons que 5 peines de perpétuité ont été requises par le parquet national antiterroriste.
L'audience devrait reprendre, si ce n'est que les accusés détenus ne sont pas encore arrivés dans le box. La salle, en revanche, est pleine à craquer. Comme jamais vu précédemment. De très nombreuses parties civiles ont fait le déplacement pour l'occasion.
Les trois avocats généraux du parquet national antiterroriste viennent de s'installer dans l'immense salle d'audience. Les accusés, eux, ne sont pas encore arrivés dans le box.
Les accusés arrivent progressivement dans le box pour entendre le verdict qui devrait donc être imminent désormais.
La cour fait son entrée dans la salle. "L'audience est reprise, veuillez-vous asseoir", indique le président pour la dernière fois. "au terme de 148 jour d'audience au cours desquelles 415 parties civiles ont été entendues, la cour a tenu a rendre une motivation étoffée".
"Cette motivation se tient sur 120 pages dont je ne vais pas vous infliger la lecture exhaustive, au vu de l'heure tardive". "La réponse a été oui à la majorité des voix à toutes les questions ...."
Président : ".... à l'exception de celle concernant le caractère terroriste à l'association de malfaiteur concernant Farid Kharkhach. Les 19 autres accusés ont été reconnus coupables de la totalité des infractions pour lesquelles ils étaient renvoyés devant la cour".
Président : "la culpabilité de Salah Abdeslam en tant que co-auteur des faits de meurtres en relation avec une entreprise terroriste a été retenue dans la mesure où a cour a estimé que l'ensemble des cibles devaient être reconnues comme une seule et même scène de crime".
Président : "la cour a également reconnu que le gilet explosif dont il était porteur n'était pas fonctionnel, ce qui remet sérieusement en question les déclarations de Salah Abdeslam quant à son renoncement."
Président : "Concernant Mohamed Abrini, il a gagné la Syrie dès le 23 juin 2015. Ce voyage témoigne de sa volonté de faire le djihad. La cour est convaincue que c'est lors de ce séjour qu'Abdelhamid Abaaoud lui a proposé de s'associer au projet d'attentats."
Président : "la culpabilité de Mohamed Abrini a été reconnue des chefs de complicité de meurtres et tentatives de meurtres. Il ne peut prétendre avoir ignoré jusqu'au dernier moment les modalités d'exécution ni les cibles des attentats."
Président : "Mohamed Abrini a reconnu à l'audience qu'il devait faire partie des commandos des attentats."
Président : "En ce qui concerne Mohamed Bakkali, la cour a noté ses liens anciens avec l'Etat islamique. Ensuite, il a été retenu des recherches d'armes. Mohamed Bakkali a joué un rôle primordial dans l'organisation des attentats."
Président : "la cour a également retenu sa culpabilité des faits de complicité de meurtres et tentatives de meurtres en relation avec une entreprise terroriste."
Président : "En ce qui concerne Osama Krayem, sa participation à une association de malfaiteurs terroristes découle de son départ en zone irako-syrienne et son déplacement à l'aéroport de Schiphol doit être retenu à minima comme un repérage pré-attentat."
Président : "son adhésion à l'Etat islamique et son parcours au sein de cette organisation terroriste permet de considérer qu'il s'est rendu complice des crimes terroristes."
Président : "Sofien Ayari a rejoint la zone irako-syrienne où il a combattu. Il acceptait la mission d'une action violente en Europe. La cour a retenu à son encontre la complicité de meurtres et de tentatives de meurtres en relation avec une entreprise terroriste."
Président : "La cour a retenu la participation d'Ali El Haddad Asufi à l'association de malfaiteurs terroriste criminel du fait de multiples contacts à une époque où les frères El6bakraoui [logisticiens des attentats, ndrl] sont radicalisés."
Président : "il est mis en cause dans les recherches d'armes. Il a apporté un soutien logistique."
Président : "en ce qui concerne Yassine Atar, plusieurs témoignages confirme une certaine radicalisation dans ses propos. Yassine Atar a eu également de très nombreux contacts avec Mohamed Bakkali jusqu'à l'arrestation de ce dernier."
Président : "en ce qui concerne Adel Haddadi, la cour a retenu sa participation à l'association de malfaiteurs terroriste criminel du fait de son départ en Syrie. Il a prêté allégeance à l'Etat islamique et a été sélectionné pour faire partie de la cellule terroriste."
Président : "En ce qui concerne Muhamad Usman, la cour a retenu sa participation à l'association de malfaiteurs terroriste criminelle. Le rôle de combattant qu'il a tenu sur zone est établi. A Raqqa, il a accepté la mission de commettre un attentat suicide en Europe."
Président : "en ce qui concerne Mohamed Amri, il a assisté au visionnage des vidéos de l'Etat islamique au café des Béguines. Il s'est également rendu coupable de l'infraction de recel terroriste."
Président :"Abdellah Chouaa fréquentait au moment des faits des personnes se revendiquant ouvertement du djihadisme. Par ailleurs, il est constamment resté en contact avec Mohamed Abrini lors de son séjour en zone irako-syrienne".
Président :"il a apporté une aide logistique à la cellule belge à la préparation des attentats."
Président :"en ce qui concerne Ali Oulkadi, il a admis qu'il avait connaissance de la radicalisation de Brahim Abdeslam. Il a rejoint Salah Abeslam et Hamza Attou dans un café dans lequel se trouvait Salah Abdeslam après les attentats."
Président :"Hamza Attou a fourni à Salah Abdeslam le moyen de quitter la région parisienne et de rejoindre la Belgique. Sa connaissance de l'adhésion aux thèses djihadistes des frères Abdeslam caractérise le délit de recel de terroriste"
Président :"Farid Kharkhach a joué le rôle d'intermédiaire pour la fourniture de quatre fausses cartes d'identité. Il sera retenu à son encontre une seule association de malfaiteurs en vue de commettre des escroqueries."
Président :"en ce qui concerne Ahmed Dahmani, il a participé à la première phase de recherche de planques. La complicité de meurtre, tentatives de meurtre ressort à son encontre du fait qu'il a procédé à la recherche d'explosifs."
Président : "Oussama Atar a donné des instructions et prêté assistance à l'exécution de plusieurs séries de crimes en projetant des combattants depuis la Syrie. Il a oeuvré à la préparation des attentats."
Président : "en ce qui concerne Obeia Aref Dibo, il a été sollicité à de multiples reprises pour le passage des membres des commandos."
Président : "Omar Darif a rejoint la cellule terroriste du fait de son expertise en fabrication d'explosifs. Son rôle a consisté à conseiller les membres de la cellule terroriste dans la confection des explosifs".
Président : "en ce qui concerne Fabien et Jean-Michel Clain, la cour a retenu que la propagande fait partie intégrante de la stratégie de l'organisation terroriste."
Président : "la cour considère qu'ils doivent être reconnus comme des combattants à part entière de l'Etat islamique. Leur rôle se conçoit en tant que responsable de la cellule médiatique."
"Nous en arrivons au prononcé des peines", annonce le président. La cour condamne Salah Abdeslam à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
Mohamed Abrini condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avant 22 ans de sûreté. Mohamed Bakkali condamné à 30 ans de réclusion avec peine de sûreté des deux tiers.
Osama Krayem et Sofien Ayari condamnés à 30 ans de réclusion avec période de sûreté des deux tiers. Ali El Haddad Asufi condamné à 10 ans de prison, avec deux tiers de sûreté.
Yassine Atar est condamné à huit ans d'emprisonnement avec deux tiers de période de sûreté. Muhamed Usman est condamné à 18 ans de réclusion avec peine de sureté des deux tiers.
Adel Haddadi est condamné à 18 ans de réclusion avec peine de sureté des deux tiers. Mohamed Amri est condamné à 8 ans de prison Abdellah Chouaa est condamné à 4 ans de prison dont trois ans avec sursis.
Hamza Attou est condamné à quatre ans de prison ? Farid Kharkhach est condamné à deux ans de prison.
Parmi les accusés absents, Ahmed Dahmani est condamné à 30 ans de réclusion. Oussama Atar à la réclusion criminelle à perpétuité. Jean-Michel et Fabien Clain sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
Président : "en ce qui concerne les trois accusés sous contrôle judiciaire, il n'y a pas de mandat de dépôt prononcé. Ils n'auront pas à retourner en détention et pourront bénéficier d'un aménagement de leurs peines."
L'audience est suspendue. Après 149 jours, 39 semaines, 10 mois d'audience, le procès des attentats du 13 Novembre est terminé. La cour s'est retirée. Les accusés, eux, sont toujours dans le box. Ils discutent ou sont réconfortés par leurs avocats, observés par de nombreuses parties civiles.
Notons, ainsi que l'a précisé le président en toute fin d'énoncé du verdict, que les accusés ont dix jours pour faire appel de leur condamnation s'ils le souhaitent.
Mea culpa, j'ai visiblement oublié la condamnation d'alimentation Oulkadi à 5 ans de prison dont trois avec sursis. Une coupure dans la retransmission de ce délibéré en salle de presse à rendu difficile la fin de ce LT. Merci de votre compréhension.